Je m’appelle Charlotte.
Charlotte, c’est un prĂ©nom qui incarne la libertĂ©. Comme toujours, le sens libre est plus largement attribuĂ© au prĂ©nom masculin « Charles » qui signifie « homme libre » mais n’oublions pas qu’une Charlotte très connue a donnĂ© naissance Ă Jane Eyre. Charlotte, c’est un joli prĂ©nom, celui d’une femme joviale mais en proie Ă de grands tourments.
J’ai toujours aimĂ© lire. Les meilleurs moments de mon enfance sont ceux passĂ©s Ă la bibliothèque. Une fois par semaine, chercher, feuilleter, lire, mettre de cĂ´tĂ©, emprunter, la libertĂ© de rĂŞver ! Aujourd’hui adulte, chaque temps libre est aujourd’hui dĂ©diĂ© Ă la lecture. Je saute la tĂ©lĂ©vision le soir pour avoir le temps de lire, je me lève plus tĂ´t pour lire et je lis Ă ma pause dĂ©jeuner. Je lis et j’achète beaucoup de livres Ă mes enfants et Ă mon tour, je leur fais dĂ©couvrir le bonheur de la visite hebdomadaire Ă la bibliothèque. C’est comme un rendez-vous qu’on attend, on y pense tendrement.
Il y a longtemps, j’ai lu Ă l’Ă©cole Tomek de Jean-Claude Mourlevat, une rĂ©vĂ©lation puis j’ai enchaĂ®nĂ© sur des livres adulte. Le premier roman piochĂ© dans la bibliothèque familiale fut Misery de Stephen King, une Ă©dition brochĂ©e Ă la couverture aussi Ă©paisse que rouge, j’ai dĂ©couvert la puissance des mots, qu’avec de simples phrases on pouvait dĂ©clencher des Ă©motions si fortes. Ensuite, j’ai eu des coups de cĹ“ur, rĂ©guliers.
J’aime la littĂ©rature française et Ă©trangère mais aussi les polars et thrillers. J’ai adorĂ© les Ĺ“uvres de Donna Tartt, James Sallis, Joyce Maynard, Marguerite Duras, Philippe Djian.
Lire est une passion. C’est le seul moyen que j’ai trouvĂ© pour arrĂŞter le temps et me plonger dans une autre vie.Â
C’est le seul moyen que j’ai trouvĂ© pour m’Ă©chapper de moi-mĂŞme.

